L’hypersensibilité n’est pas le fait d’être très sensible. Schématiquement, c’est une forme neurologique qui induit un fonctionnement différent du cerveau par rapport à la majorité de la population.
Ce n’est pas une maladie : il n’y a pas de conséquences physiques, pas de traitement. C’est très important à comprendre car l’hypersensible n’est pas bizarre ou anormal. Pour lui, ce sont les autres qui sont différents. Lui va très bien !
La pensée de l’hypersensible n’est pas linéaire mais en arborescence. Le cerveau se questionne beaucoup, a besoin de réponses, analyse tout et se repose peu. 20 % de la population mondiale est concernée environ.
Le mot qu’entend le plus un hypersensible est « trop » : trop compliqué, trop précis, trop émotif, trop, trop, trop… Il finit par se trouver anormal et par vouloir rentrer dans le moule pour être accepté. Et alors il est (mal)heureux, (mal) à l’aise, (mal)habile.
Ces « trop », je les ai entendus souvent. Et un matin, au hasard (ou pas…) d’une interview sur la chaîne YouTube de Lilou Macé (que je vous recommande chaudement), j’entends Christel Petitcollin. Et les larmes se mettent à couler, le poids sur la poitrine tombe, tout s’éclaire (enfin).
Il faut ensuite du temps pour comprendre, s’informer, analyser mais, au bout du processus, cesser de culpabiliser, de s’excuser d’être « trop », bref être soi même en toute conscience.
Merci Christel Petitcollin car, avec vos livres, vous avez soulagé de (trop) nombreuses personnes bloquées dans leur (mal) être : vous nous avez ouvert des horizons infinis !
Et merci à Lilou Macé de sa chaîne si inspirante et de ses interviews si passionnantes.
20 novembre 2023 – Ce texte n’a pas été écrit par une IA – Merci de respecter le droit d’auteur.